mercredi 24 février 2016

Un dimanche de la confiance

Troisième dimanche du Carême
Fr. Régis Belzile, capucin
 
Nous voici déjà au 3e dimanche de Carême.  Où en sommes-nous dans notre montée vers Pâques?  Comment va la traversée du désert dont on a parlé?  Avec l’effort de dégagement entrepris par la prière, le partage et les privations dont on a parlé au Mercredi des Cendres.
 
Au 1er dimanche, nous avons essayé de comprendre les tentations qui nous assaillent et qui nous font dévier de notre chemin.  La semaine dernière, c’est au mystère du visage de Jésus sur lequel nous nous sommes attardés dans sa transfiguration.  Il nous interpellait sur notre propre visage dans la lumière ou non.
Aujourd’hui, arrêtons-nous un peu sur l’évangile.  Il est question d’un figuier stérile.  Une parabole qui se situe bien dans la culture orale au temps de Jésus.  Il y en avait des histoires communes, des paraboles, des contes, des récits que chacun reprenait à sa façon.
 
Jésus utilise ici cette histoire du figuier stérile dont les différentes versions étaient bien connues, mais il lui donne une conclusion bien personnelle.  La réponse du vigneron veut sauver le figuier stérile.  Cette réponse aurait pu être l’occasion d’une annonce de jugement, de condamnation; elle devient un appel à la tolérance, à la confiance.
 
Cette réponse annonce la miséricorde de Dieu; elle va jusqu’à suspendre la décision déjà prise de punir, « coupe-le ».  Dans la vie, il en est ainsi : c’est toujours mieux de donner toutes les chances de porter des fruits d’amour, de justice et de paix que le contraire.  C’est une question d’accomplissement et de bonheur ici-bas et maintenant et ensuite dans l’autre monde.
 
Une belle parabole à méditer en cette année de la miséricorde.
 
Fr. Régis Belzile, capucin
 
 

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