mercredi 26 août 2015

« Mais ce qui sort de l'homme, voilà ce qui rend l'homme impur »

Vingt-deuxième dimanche du temps ordinaire
Fr. Théogène Manohiraza, capucin
 
  
Dans l'Évangile de Saint Marc, Jésus dévoile dans son enseignement, aux scribes et aux pharisiens autant qu'à ses disciples le secret qui rend les humains purs ou impurs. « Écoutez-moi tous, et comprenez bien. Rien de ce qui est extérieur à l'homme et qui entre en lui ne peut le rendre impur. Mais ce qui sort de l'homme, voilà ce qui rend l'homme impur. » L'impureté, explique Jésus, ce n'est pas un problème de corps ou de mains. Mais, c'est un problème du cœur où la méchanceté, l'orgueil et la débauche peuvent résider.
 
Si on remarque l'explication de Jésus sur le mot « impur », ce sont les mauvaises pensées qui sortent du dedans de la personne, avec comme conséquence que l'amour et la charité fraternelle sont détruits. Ce que Jésus cite ici : inconduites, vols, meurtres, adultères, cupidités, méchancetés, fraude, débauche, envie, diffamation, orgueil et démesure, ce sont les grandes impuretés dans chacun de nous se rend un jour où l'autre coupable. « Celui parmi vous qui est sans péché, qu'il soit le premier à lui jeter une pierre. »
 
Cependant Jésus ne veut pas que chacun et chacune de nous restent dans cet état d'impureté. Il veut nous laver, c'est pourquoi il nous donne dans son Église une source d'eau d'amour qui nous purifie : les sacrements, en particulier le sacrement de Baptême, le sacrement de Pénitence et l'Eucharistie. Mais cela exige de notre part de l'initiative, une foi solide et la conversion. C'est un long cheminement, n'est-ce pas, c'est de ne jamais cesser de s'y engager et de persévérer.
 
Fr. Théogène Manohiraza, capucin
 
 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire