mardi 21 juillet 2015

Chers frères et sœurs

Dix-huitième dimanche du temps ordinaire
Fr Jean Miguina,OFM,Cap.
 
 
Aux foules qui le recherchent après le miracle des pains, Jésus n'y va pas par quatre chemins: "vous me cherchez parce que vous avez été rassasiés." Que cherchons-nous lorsque nous venons à la messe, lorsque nous allons prier? Comme cette foule, nos attitudes sont souvent pleines d'ambiguïtés et d'intérêts, quand, par exemple, notre désir de prier ne cherche plus à rejoindre le désir de Dieu mais s'arrête au vouloir narcissique du bien-être, de la tranquillité, la solution à nos problèmes ou des grâces sensibles. Comme Israël au désert, la nostalgie des oignons d'Égypte, peut fausser notre désir.
 
Que récriminons-nous à Dieu? Le souvenir de grâces reçus ou le rêve de certaines autres, à notre convenance? Ces récriminations nous détournent souvent de celles que Dieu nous fait, dans le présent. C'est donc à une conversion de notre désir que le Seigneur nous invite et c'est ainsi qu'il travaille en nous. Ses manières de faire sont diverses.
 
Dans l'Évangile, le contraste est grand entre la motivation initiale, très intéressée de la foule et sa supplique finale: "Seigneur, donne-nous de ce pain-là toujours." C'est le fruit du dialogue avec Jésus, image de notre vie de prière, qui est dialogue avec le Seigneur venant convertir notre désir. Prier, en effet, n'est pas autre chose qu'apprendre à vraiment désirer Dieu.  Apprenons de Jésus, pain de vie, à connaître le Père, qui se révèle dans le sacrifice  eucharistique que nous célébrons aujourd'hui.
 
Fr Jean Miguina,OFM,Cap.
 
 

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