mercredi 12 mars 2014

C'EST DEVENU QUOI, LE CARÊME?

Premier dimanche du Carême
Fr. Régis Belzile, capucin
 
  
Une maman posait à son enfant baptisé et au Secondaire 2 :  « Qu’est-ce que le carême? »  Et l’enfant de répondre :  «C’est le ramadan des chrétiens. »  Les enfants chrétiens d’aujourd’hui connaîtraient-ils le carême par le ramadan?

 
Je viens de lire l’étude d’un économiste.  Il affirme que les québécois ont changé.  Certains consomment moins, faute d’argent.  Mais on souligne aussi que le consommateur veut moins de matériel et plus de sens ou de qualité de vie.  Cela paraît être une bonne nouvelle qui rejoindrait l’Evangile et la parole de Jésus :  « L’homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu.  La Parole de Dieu est un moyen de donner qualité et sens à notre vie.
 
Dans un livre récent, un homme témoigne du combat qu’il a mené après un grave accident de voiture :  « Ma convalescence fut un temps de conversion et une expérience spirituelle forte. »  Il n’a pas choisi le moment de ce combat de l’Esprit, mais il choisit de lutter contre le mal qu’il a subi et d’assumer l’inattendu. 
 
Des associations se battent pour faire reculer la peur dans un quartier; des personnes mettent en place des structures d’accueil pour les itinérants; des entreprises favorisent l’embauche des jeunes.  On choisit la vie, le changement.  On ne se repose pas sur une éventuelle intervention gouvernementale ou divine venant des autres…
 
Quand des travailleurs protestent pour sauver leur emploi en affirmant que le patronat doit être au service des travailleurs et non l’inverse, ils reprennent ce que dit Jésus :  « Tu adoreras Dieu seul », tu n’auras pas le culte de l’argent.
 
Ainsi Jésus inaugure sa vie publique par un combat contre les différentes formes du mal.  Il le gagne, il choisit la Vie.  Il choisit Dieu.
 
Tu peux aussi t’entraîner à ce parcours de combattant.  Période d’entraînement intensif : le carême.  Il te met en forme et te rend apte au combat par l’écoute intérieure et le partage.
 
Fr. Régis Belzile, capucin
 
 
 

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