mercredi 19 décembre 2012

Une étoile qui dérange

L'Epiphanie du Seigneur
Gilles Leblanc


Quand j'étais jeune, la fête des Rois, que nous appelons maintenant le dimanche de l'Épiphanie, m'a toujours fasciné.  Je me suis posé bien des questions.  Qui étaient ces mages?  Et quel nombre étaient-ils : trois ou plus?  Des rois ou pas?  Quels noms portaient-ils?  Balthazar, Melchior et Gaspard, quels noms bizarres!  L'un d'entre eux était de race noire, paraît-il.

Nous avons vu se lever son étoile et nous sommes venus nous prosterner devant lui, de s'exclamer les sages voyageurs.

Pour les mages païens comme pour les bergers juifs, le Seigneur lui-même est le vrai guide qui conduit vers le lieu de la manifestation du salut.  Un salut universel, catholique (du mot grec Katholikos), destiné aux hommes et aux femmes de bonne volonté.

Matthieu insiste sur la confrontation des surprenants visiteurs avec le roi Hérode et son entourage de Jérusalem.  Ne se rendant pas à la grotte de Bethléem, les chefs du peuple juif refusent de croire à Jésus.

De leur côté, reprenant la route, les mages se rendent à la crèche de Bethléem et ils présentent à Jésus des cadeaux symboliques.  Ils se prosternent devant le roi de l'univers en lui offrant l'or de leur cœur; ils proclament qu'il est Dieu et Seigneur en faisant monter l'encens de leur prière; ils acclament celui qui ressuscitera d'entre les morts en versant la myrrhe de leurs espoirs comblés.

Une belle histoire qui continue de m'émerveiller.  Qui sont les mages d'aujourd'hui?  Peut-être viennent-ils toujours de l'Orient.  Qu'ont-ils à offrir?  Ce qu'ils ont de meilleur : la richesse de leur cœur, leur spiritualité profonde et la joie de vivre qui les anime.  Bravo aux mages d'hier et d'aujourd'hui; vous êtes toujours les bienvenus sur la terre des personnes de bon vouloir, comme on disait il n'y a pas si longtemps.

Gilles Leblanc




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