Deuxième dimanche de l’Avent
Fr. Clifford Cogger, capucin
Jésus n’a pas été parachuté du ciel, dans un élan poétique du Père. Il s’est inscrit dans l’histoire de l’homme, dans un temps bien précis que nous décrit Luc aujourd’hui et que l’histoire confirme. Dieu agit et parle dans le tissu du pèlerinage des hommes. Jésus, petit juif inconnu, arrive lorsque le maître du « monde » est César le romain. Quand Jésus commence son ministère, Tibère a pris la place. Ponce Pilate est gouverneur de la Judée; Hérode prince en Galilée…
Beaucoup de titres pompeux et impressionnants chez les chefs politiques. Respon-sables du Judaïsme, les grands-prêtres Anne et Caïphe. Telle était la conjoncture politique et religieuse.
L’histoire sera renversée; c’est de Jérusalem que la Bonne Nouvelle partira et arrivera à Rome avec le Prince des Apôtres. L’humour de Dieu qui écrit droit avec des lignes courbes.
Celui qui fait oublier l’empereur, les gouverneurs, les princes et les grands-prêtres, dans le récit de Luc, Jean, fils de Zacharie. Jean le Baptiste. C’est court comme titre, grand comme « mission » : Préparer Sa venue! Aplanir la route, rendre droits les sentiers sinueux. Purifier l’atmosphère et parler de justice et de paix d’une manière crédible et contagieuse. « Il proclamait (criait) un baptême (plongeon) de conversion ( retournement) ».
Avons-nous bien entendu ? Alors, au travail !
Fr. Clifford Cogger, capucin
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